La croix mutilée de la Touche de Boissais


 

Emplacement : Déposée dans le jardin d'une maison du village de la Touche de Boissais .

Dans ce jardin, se trouve une croix de reconnaissance, érigée vers 1920. Si la croix proprement-dite (en ciment et en  graviers) est de cette époque, le piédestal est très ancien. L'hypothèse que la croix mutilée était précédemment  enchâssée dans cette base , est possible.

 

Description

 

C'est une pierre bleue sculptée de 40 cm de long et de 10 cm de large. Cette sculpture est le cœur d'un croisillon portant un christ de bonne facture. Il lui manque les bras et les pieds mais il garde son titulus et son périzonium autour des reins.Très singulier et très rare, ses jambes, bien dessinées, sont légèrement pliées.

 

Historique

 

En 1955, la famille Brochard achète à la famille Maneuvrier, une maison avec jardin, au village de la Touche de Boissais. Cette propriété possède une croix à la pointe du jardin (voir fiche n°39).

Peu après, ils découvrent, de l'autre côté de la route, dans une clôture de palis, une pierre sculptée faisant office de palis ! Cette pierre, qui s'avère être un Christ de croix, est déposé dans le jardin, auprès de l'habitation. Elle n'a pas bougé depuis.

 

 Témoignages:

 

Témoignage de madame Brochard, en 2017 :

« Nous avons découverts, mon mari et moi, dans la cloture d'un autre jardin que nous exploitons, de l'autre côté de la route, un bout de croix qui servait de palis.Nous avons transféré ce bout de croix, à l'emplacement ou il se trouve actuellement ».

 

Témoignage d'André Auger, le 20 avril 2017.

« Ce qui reste d'un autre calvaire ( la croix Maneuvrier) a été trouvé, il y a quelques années, dans le jardin de l'autre côté de la route,par rapport à lamaison. Il ne reste qu'une partie de la croix, sans les branches dont on voit encore les empreintes sur les côtés. Elle se trouve actuellement, dans le jardin d'agrément de madame Brochard. Elle est donc visible à tout moment ».

 

Les sources :

 

Analyse de l'Asphan, en 2017, témoignage de madame Brochard, témoignage et photos d'André Auger.