Les courses hippiques à Nozay ….toute une tradition! qui a commencé en 1842 et c’est terminé en 1991 ( depuis, d’autres courses dites de Nozay ont  lieu en association avec d’autres communes, comme Erbray ). Ces courses renommées dans toute la région se sont déroulées sur trois hippodromes différents:

           les hippodromes du Pâtis-Jourdeau – du Château de la Touche - de Créviac .

Mais, même avant la création officielle des courses hippiques il y avait des compétitions entre quelques riches éleveurs comme en cette année 1837.

             Dans la revue ‘La France chevaline‘ partie1-tome 4 par Eug. Gayot on peut lire:

 …..Deux petits cantons de la Loire-Inférieure, ceux de Derval et Nozay, sur les territoires desquels un agriculteur habile autant que dévoué, M.Jules Rieffel, a fondé l’institut agronomique de Grand-Jouan, ont établi, en 1842, des courses modestes qui avaient pour objet de rehausser la fête agricole annuelle du comice de l’endroit. Les courses devaient avoir lieu alternativement dans l’un et l’autre chef-lieu. Les prix étaient peu considérables, si peu importants même, que nous n’en trouvons le chiffre écrit nulle part………

     Descriptifs, programmes et ambiance des trois hippodromes de Nozay :

1890

A midi, après le concours des animaux de race bovine et des juments poulinières, le Président et les autres Membres du Bureau, accompagnés de la fanfare, sont allés recevoir à la gare M. Georges Viret, sous préfet de Châteaubriant qui avait accepté avec empressement l’invitation que notre société agricole lui avait adressée. M. Godefroy* lui souhaite la bienvenue et lui présente ses collaborateurs. Puis la Musique se fait entendre et le cortège grossi de plus de deux cents personnes, après une courte visite dans la ville  se dirige  vers l’hippodrome du Pâtis-Jourdeau.

  Là, le coup d’œil est charmant. Autour de la belle piste que vous connaissez, l’enceinte réservée au public est noire de monde. Tout le canton est présent. En face de la piste s’élèvent les tribunes qui sont absolument bondées. Beaucoup de dames et de jeunes filles aux toilettes claires. ……………

                                                              * Mr Godefroy directeur de l’école de Grand-Jouan de 1883 à 1894

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1891  - Extrait du journal de Châteaubriant du 25 Juillet  

  A une heure  et demie, le cortège officiel se formait en face de la Mairie pour se rendre à l’hippodrome.  ( la matinée était consacrée au concours annuel des animaux )

   Les rues et les deux côtés de l’avenue qui aboutit au champ de courses étaient bordées de mâts élevés, au sommet desquels flottaient gracieusement des faisceaux de drapeaux tricolores.

   En tête marchait la musique précédée de sa bannière, à la suite M. le Président du jury, M. le Sous-Préfet, M. le Lieutenant de gendarmerie, MM. les jurés, plusieurs représentants de la presse, beaucoup d’invités, et un nombre considérable d’étrangers venus des divers coins de l’arrondissement pour assister à la fête. Plusieurs pas redoublés vigoureusement ont conduit le cortège jusqu’à l’hippodrome.

   Il serait difficile d’avoir un plus joli champ de courses que celui du Pâtis-Jourdeau. Deux prairies attenant l’une à l’autre constituent cet hippodrome, dont l’ensemble est presque un carré parfait. Au centre, sous un joli bouquet d’arbres, s’élève le kiosque des musiciens, sorte de petit péristyle, dont les gracieuses colonnes découpées à jour, joignent l’élégance à la légèreté.

   En face et sur l’un des côtés du carré, adossées à un petit taillis, sont les tribunes des spectateurs. Quelques arbres de haute futaie étendant leurs rameaux noueux au dessus de ces tribunes forment comme une voûte de verdure sous laquelle on respire une douce et agréable fraîcheur. Entre cette tribune et le kiosque des musiciens est l’enceinte réservée, entourée de nombreux drapeaux dont les brillantes couleurs se détachent agréablement sur le fond vert de la prairie.

   Au moment où le cortège pénètre dans l’hippodrome, les tribunes garnies d’un essaim de jolis femmes produisent le plus gracieux effet. A la suite du cortège officiel cinq mille personnes au moins envahissent le champ de courses.

      A remarquer : le garage pour cyclistes et les horaires des trains

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1908  Dimanche 5 Juillet 

L’hippodrome du Parc de la Touche  est des mieux au point de vue sportif et comme beauté du site, fraîcheur et ombrage, il peut sans contredit, rivaliser avec ce qu’il y a de mieux dans toute la région.

                                                                                                Courrier de Châteaubriant du  4 -7- 1908

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1911  Courrier de Châteaubriant du 24 Juin

Les courses de Nozay sont fixées au dimanche 2 Juillet.

Comme les années précédentes, elles auront lieu sur le magnifique hippodrome du Parc de la Touche unique en son genre dans toute la contrée.

Cet hippodrome, situé à 100 mètres de Nozay, est établi dans la superbe propriété de M. de Maquillé, entièrement close de murs, sur une prairie dominant Nozay entourée d’allée de chênes séculaires et parsemée de bouquets d’arbres donnant une fraîcheur délicieuse,  sans gêner nullement  la vue sur ensemble le du parcours.

Au point de vue sportif l’hippodrome qui est très bien aménagé ne laisse rien à désirer.

Le pari-mutuel y fonctionne sous l’habile direction de M.Caffin et y fait chaque année d’importantes recettes ; il est accessible aux spectateurs de l’hippodrome comme à ceux du pesage.

Chaque année les courses sont fréquentées par les meilleurs chevaux de la région.

Des trains dans tous les sens : Paris, St Nazaire, Nantes, Rennes, Redon, permettent d’arriver à Nozay pour l’heure des courses et d’en repartir de bonne heure dans la soirée.

Une très bonne musique instrumentale et une excellente société de trompes de chasse s’y feront entendre.        

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1914    Dimanche 12 Juillet      Hippodrome du Parc de la Touche  ( comme les années précédentes) six épreuves sur ce bel hippodrome.

1920                                  

1921         Les courses de Nozay auront lieu le 24 Juillet prochain, sur le superbe hippodrome de Créviac, si brillamment organisé l’année dernière et dont l’aménagement sera encore amélioré cette année, de manière à donner satisfaction aux plus difficiles.

Les courses sur l’hippodrome de Créviac à Nozay reprendront après la guerre .

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Tous les ans, à Créviac, ce sont des prés qui après la récolte étaient transformés en hippodrome……..un gros travail de préparation .

Une entreprise de charpente (comme par exemple celle de Robert Guyon) des    employés communaux et des bénévoles, étaient mobilisés pendant plusieurs jours pour monter les tribunes, des stands, installer des ganivelles…etc...

                                                                   Sources :  ad44 archives numérisées – presse- information locale

                                                                                    Gallica bnf  archives numérisées - presse

                                                                                    collection D.N.

Daniel Nouvel _ mai 2020